Cho Ozuara

- Le reste c'est des ombres. Le reste c'est un secret. -

Identité

MADE BY .ANGELUS

Once upon a time

- Être Geisha, c’est être appréciée comme une œuvre d’art vivante. -

Je suis une ombre parmi les ombres, reflet d'un passé qui n'est plus, témoignage d'un temps qui c'est peu à peu effacé. J'ai connu bien des année, bien des époques, bien des hommes... suffisamment pour constater que les mortels sont tous les mêmes. Faibles, insignifiants, belliqueux... Parfois l'un d'entre eux se décide à sortir du lot, se montrant pire ou meilleur que ces congénères, mais ceux-là sont bien trop rare pour éviter une généralisation du genre humain. Ils sont tous pareille, trop intelligent pour se satisfaire de leur vie éphémère, trop éphémère pour développer une réel intelligence... mais laissez moi vous conter mon histoire depuis sont commencement.

Je suis née au pays du soleil levant, le Nihon, le Japon direz-vous, durant l'air Yayoi. En l'an 0, mais j'ai depuis longtemps abandonné cette date, préférant considérer ma renaissance comme ma véritable naissance. J'étais la fille d'un fermier, rien de très glorieux, mais rien qui puisse me permettre de me plaindre. Mon père m'aimait, ma mère aussi. J'avais deux frères et menait une existence bien simple et ennuyeuse en attendant de trouver un mari convenable. Mes journée se ressemblait toute, je rangeais la maison, m'occupait des animaux, aidait ma mère à cuisine. Toujours les mêmes tâches, toujours les mêmes routines... Je ne peux même pas dire que je rêvais d'une autre vie, je n'avais pas le temps d'imaginer.

Mon quotidien bascula quand le seigneur local prit une nouvelle épouse. Celle-ci avait d'étrange lubies et exigea qu'on lui envoi toutes les jeunes filles qui n'était pas encore marier pour qu'elle puisse en sélectionner sept qui la servirait. Mes parents voyaient là une occasion de faire une bonne alliance, peut être rencontrerais-je un soldat ? Ils m'encouragèrent vivement à me présenter et à faire de mon mieux. Nous étions une cinquantaine de jeunes filles, et j'eus l'honneur de faire partit des sept jeunes femmes qui furent engager pour servir de suite à la femme de notre Shogun. J'étais la plus jeune, j'avais tout juste 14 ans, et je crois que c'est pour cela que très vite une vive amitié se lia entre cette femme et moi.

Elle aussi était jeune, ou en tout cas le semblait, on disait qu'elle souffrait d'une maladie rare qui l'obligeait à rester enfermer la journée. Elle se nommait Himiko, et je me prit vite d'affection pour elle. Himiko était un tribu, la fille d'un rebelle soumit dont le Shogun c'était épris, un mariage contraint, dont elle jurait qu'elle se vengerait un jour. Je ne pouvais que la comprendre, et lui promit de l'aider si un jour elle le désirait.

Le temps passait, et se transforma en année... mais les changement semblait épargner Himiko, qui était toujours aussi belle, aussi pur. Dépassant l'espérance de mes parents je fis un beau mariage. Ma chère amie m'aidant à m'unir à un samouraï. Nous menions une existence heureuse, même si je semblait incapable de donner la vie. J'aimais mon époux, et son statut me permis de quitter la domesticité. Je restais néanmoins auprès d'Himiko, elle était ma plus chère amie... Une sœur. Malheureusement une guerre vint arracher ces instants de joies. Notre province la perdit, mon époux et celui d'Himiko furent tuer. Mon amie décida de s'enfuir, et m’entraîna avec elle. C'était l'hiver, et je me souviens encore du froid sous mes pieds. J'avais vingt six ans... et était tombé malade à errer dans le froid.

Une nuit, alors que je croyais ma dernière heure arrivée, Himiko vint vers moi, avec un secret... Celui qu'elle n'était pas humaine. Mon amie, ma sœur... Elle ne pouvait se résoudre à me perdre et s'offrit de me transformer, de me faire devenir semblable à elle... Une immortelle. J'étais mourante, j'acceptais. Je sentis à peine la morsure, mais la transformation... Cette douleur, ce changement, je m'en souviens encore avec une vivacité terrible. La soif, la première soif, celle qui vous lacère et vous fait comprendre que plus rien ne sera jamais pareille... Quelle douleur ! Quelle horreur ! Mais qu'elle magnificence quand je repris conscience, la beauté du monde, la vivacités... C'était fantastique !

Himiko et moi partirent vers les montagnes. Nous sommes arrivé dans un temple ancien et oublier, un autre pan de ma vie commença. Nous trouvâmes un refuge dans un temple shintoïste, et devinrent none. C'était une vie rude, qui nous demandais force et courage... mais nous prîmes vite goût à cette existence dans les montagnes, loin des hommes. Himiko, plus que moi, savourait cet instant. Elle n'aspirait qu'à vivre ici. Nous apprenions à nous défendre, il n'y avait pas d'homme pour nous protéger. J'appris à manier l'arc et devint rapidement bonne en ce domaine. Himiko et moi vivions de nuit, la mère supérieur ne nous le reprocha et nous fûmes bientôt charger d'assurer la sécurité du temple. Il aurait fallut être fou pour venir attaquer un lieu protéger par deux vampire. Quand la mère supérieur mourut je pris sa place, la raison m'en était obscure, mais pourquoi pas. Je restais quelques temps à organiser la vie du temple, mais je finis par simuler ma mort et laissa à Himiko le soin de poursuivre se travail. Elle le fit avec joie. Je partis, seule, sans celle qui était désormais ma seule famille, ma sœur.  

Je partis à travers mon pays. Faisant çà et là quelques apparitions, marquant parfois la vie des mortels. Je prit les armes en tant que samouraï sous le nom de Tomoe Gazuen. Je fus connus et respecté, jusqu'à ce que je doivent disparaître... car je ne pouvais rester trop longtemps au contact des mortels. Je réapparu quelques année plus tard, et me remaria. J'aidais un homme à unifier le Japon et fut connu pendant quelques temps sous le nom de No-Hime. Malheureusement, accusée d'espionnage et de trahison, je dus quitter mon époux et repris mon voyage. J'explorais mon pays de fond en comble, en apprenant chaque histoire, chaque coutume... J'en maîtrisait chaque art un à un... Lorsque l'éternité s'étend devant-vous c'est une chose terriblement simple, qu'est-ce que vingt ans passé à étudier une chose dans un siècle ? Même pas un quart de ce temps...

En 1541 je fis une rencontre qui bouleversa ma vie,je rencontrait une jeune femme d'une grande bravoure répondant au prénom de Tsuruhime. Elle était une des rares femmes à avoir prit les armes, et à être devenue samouraï. Elle avait mener son armée à la victoire à deux reprises à la mort de son frère, et j'avais conçu pour elle une grande admiration. Hélas son époux mourut, lui enlevant toute force. Je l'avais suivit jusque là, et quand je la vie s'éloigner de son campement je crains le pire. Nous nous rencontrâmes dans la forêt, je lui proposais de m'accompagner. Elle accepta. Avais-je inconsciemment user de mes pouvoirs ? Ou bien avait-elle sentie que je pourrais lui offrir une autre vie ? Je n'eu que très peu de mal à convaincre mes confrère du Synode à la transformée, et Tsuruhime rejoignit nos rang. Elle continua à manier les armes, et fut ma première infante. Mon bras armée, qui veillait sur moi et veille toujours à mes côté.

Nous partîmes pour Kyoto. C'est l'endroit où je restais le plus longtemps, car j'y était encore quand je vis les premiers hommes Geisha. Leur métier me fascinait. En 1748 je prit mon courage à deux mains, et me présentait à un salon de thé pour me faire engager en tant que Geisha. On n'apporta pas beaucoup de crédit à une femme Geisha, et on me confondit même avec une Baishun à plusieurs reprise. Je n'étais pas une prostitué, et je le fis vite savoir. Rapidement ma présence apporta une touche d'exotisme, et mon carnet de rendez-vous ne désemplissait pas. J'étais une Geisha respectée, et populaire. Je gagnais merveilleusement bien ma vie. Tsuruhime veillait sur moi, mais ne désirait pas emprunter cette voix.

En 1764 je décidais de fonder mon école de Geisha. J'y recueillait de jeune fille, enfant... Et je leur transmettait mon art, leur apprenant à être fière et indépendante. Je m'entourais des meilleures professeures parmi les anciennes Geisha, et m'assurait que seule les meilleures pouvait se revendiquer de mon apprentissage. Une Geisha est une oeuvre d'art, la maîtrise de tout ce que le monde compte de beau et d'agréable, elles étaient indépendantes, douées, intelligentes... Je les aidait à négocier leur mizuage, cela peut paraître barbare actuellement, mais à notre époque c'était un progrès, loin des mariages imposés. Une vie indépendante pour des filles issues de milieux pauvres.

En 1834 Tsuruhime et moi-même nous quittions le Japon pour la première fois. Je devais me rendre pour le Synode à Hong Kong, en pleine colonie britannique. Nous devions arrêter un vampire particulièrement sanglant et menaçant. C'est là que je fis connaissance d'Alistair Lancastre. Jeune noble anglais, avec qui je sympathisais rapidement. A mon grand étonnement il ravit même Tsuruhime...Chaque soir nous nous voyons tout les trois discutant, plaisantant vivement sur le monde et ses déboir. Malheureusement... ou heureusement ? Alistair se trouva au mauvais endroit au mauvais moment, alors que nous tentions d'arrêter notre cible. Ainsi mit au courant de l'existence des vampires je dus le ramener avec moi au Synode.

Il était intelligent, drôle, calme, tolérant, gentleman mais également rusé, discret et calculateur... Je crois qu'il plut au Synode. On me laissa l'étreindre, et il fut mon second et dernier infant. Rapidement Alistair prit le nom d'Othello en adepte de Shakespeare. A cet époque le Japon était fermé aux Européens. Je prévint ma chère Himiko de mon départ pour l'Angleterre, et partit explorer le monde avec mes deux infants. Ce fut la période où je voyageais le plus. Je ne revins au Japon qu'après la Seconde Guerre Mondiale, nous avions passé ces temps difficile en Amérique du Nord, au Canada. De retour à Kyoto je repris mon métier de Geisha, et n'eut aucun mal à revenir à la tête de mon ancienne école.

Aujourd'hui mon cher métier a presque disparu, et je représente l'une des dernière et la plus ancienne Geisha. Je n'exerce presque plus, et transmet surtout mon savoir. Néanmoins il n'empêche que j'applique toujours mon art au quotidien. Je suis les arts du Japon incarnée en une seule personne. Je les ait apprit alors qu'il naissait, ou en des temps très anciens, et j'en suis fière. Je vis toujours avec Tsuruhime et Othello. L'une est mon bras armé, l'autre mon espion, tout deux fidèle au Synode et, surtout, à moi-même.

MADE BY .ANGELUS

Félicitations

- Tu es officiellement un occupant de Moonlight City. -

Après lecture de ta fiche, il semble que tout soit en ordre. Il n'y a rien à redire là-dessus et par conséquent la prochaine étape est celle que tu attends impatiemment.. LA VALIDATION !
Nous avons donc le plaisir de valider ta présentation et de t'accorder la couleur caractéristique à ton groupe. :  
Tu es officiellement un occupant de Moonlight City et peux, dès à présent, participer à l'histoire de cette ville en y laissant ta propre trace. Cependant, n'oublies pas de nous demander un logement ici, du moins si tu souhaites avoir un toit où passer la nuit, autre que la chambre d'hôtel.
N'oublies pas non plus de signaler ton avatar si ce n'est pas déjà fait, Ici, afin de nous faciliter la mise à jour du bottin des avatars pour les nouveaux arrivants.

Penses aussi à poster ta fiche de liens, ainsi tu pourras rapidement avoir tout plein d'amis, ou au contraire, d'ennemis..

Pour terminer, nous te souhaitons à nouveau bienvenue et surtout, amuses-toi bien dans la ville de tous les dangers. Et n'oublies pas.. que tôt ou tard nos secrets sont dévoilés.

MADE BY .ANGELUS